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✍️ Le journaling : quand l’inconscient prend la plume...

Le journaling, un besoin de s'exprimer !
Le journaling, un besoin de s'exprimer !

En douceur, il apaise ce qui se passe en coulisses : notre inconscient. Il y a des jours où tout va bien, mais on se sent quand même un peu brouillon à l’intérieur. Et puis il y a ceux où les pensées s’emmêlent, les émotions débordent, ou l’énergie s’évapore sans prévenir. Dans ces moments-là, on cherche des solutions, des exutoires, un coin tranquille pour poser ce qu’on ressent.

Et si ce coin, c’était simplement… un carnet ? Pas un journal intime façon « Cher journal, aujourd’hui j’ai mangé des pâtes », mais un espace de liberté totale, où tout ce qui vit en nous a le droit d'exister. Bienvenue dans l’univers du journaling, ce petit rituel simple qui fait du bien, parfois sans qu’on sache trop pourquoi. Et c’est là que l’inconscient entre en scène.

🌙 L’inconscient, ce colocataire discret

L’inconscient, c’est un peu ce colocataire qui fait sa vie en silence, mais qui laisse des post-its partout dans notre esprit : "Souviens-toi de ce truc gênant de 2013", "Et si tu ratais tout demain ?", ou encore "Tu te rappelles ce rêve chelou de cette nuit ?".Bref, il est toujours là, à fond dans ses délires.

Et justement, écrire, c’est comme lui tendre un micro.

✨ Écrire pour laisser sortir (et respirer)

Le journaling, ce n’est pas forcément raconter sa journée minute par minute. C’est plutôt un espace sûr, sans filtre, où on peut laisser couler ce qui a besoin de sortir :

  • Une émotion un peu floue

  • Une pensée qui tourne en boucle

  • Un rêve étrange au réveil

  • Une envie qu’on n’ose pas trop nommer

Là, en posant les mots, quelque chose se détend. Pas besoin que ce soit joli, ni cohérent. L’inconscient, lui, comprend. Il aime quand on l’écoute sans juger.

🌀 L’effet “petit carnet, grandes libérations”

Ce qui est fou, c’est que souvent, on n’a même pas conscience de ce qui pèse… jusqu’à ce qu’on l’écrive. Un peu comme quand on fait le ménage et qu’on tombe sur un vieux truc qu’on ne savait même pas avoir gardé.

Et en écrivant régulièrement – même juste 5 minutes – le cerveau se calme, le cœur s’ouvre, et les tensions invisibles se dissolvent.

🌱 Comment commencer (sans pression) ?

Voici quelques idées pour se lancer en douceur :

  • La météo intérieure : “Comment je me sens là, maintenant ?”

  • Le flot de pensées : écrire tout ce qui passe par la tête, sans censure, style “brouillon de cerveau”.

  • Une question : poser une question ouverte (“De quoi ai-je besoin ?”) et laisser la main écrire.

  • Un rêve : noter ce qui reste d’un rêve, même si c’est flou ou absurde.

Pas besoin d’écrire tous les jours. L’important, c’est de sentir que le carnet est là quand on en a besoin.

☁️ En résumé…

Je conseille cet outil à tout mes patients. c'est une thérapie personnelle à côté de mes séances. Ils peuvent ainsi travailler sur soi au quotidien tout en ayant une bulle de sécurité au sein de mon cabinet. Le journaling, c’est une rencontre avec soi. Pas besoin de grand discours, juste de l’authenticité. Et souvent, à force de gribouiller, de raturer, de vider son sac, on découvre des trésors insoupçonnés.

Alors, si votre inconscient a envie de chuchoter, donnez-lui un stylo. Vous risquez d’être surpris·e par ce qu’il a à dire.

 
 
 

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